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Une française au pays des sables
Une française au pays des sables
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7 janvier 2006

Le blues d'Iférouane

Mouha, le jeune frère d’Alhassan, était prévenu de mon arrivée à la capitale de l’Aïr, et il m’avait promis de venir me chercher. Cela faisait bizarre de retrouver cette ville après trois mois. Elle renferme tellement de souvenirs avec Alhassan et mes premiers pas sur le continent touareg… Désormais, j’y revenais en tant que parfaite petite tamasheq, après mon stage intensif à Iférouane. Enfin, presque.

J’ai passé à Agadez quatre longs jours. J’y ai retrouvé Michel et des amis Burkinabé et Occitans, ainsi que toute la famille Attefock en grande forme. Seulement, tous quittaient au fur et à mesure pour regagner Iférouane et son festival qui battait son plein. Seul restait Mouha avec les femmes. Et moi qui regardais les voitures se remplir et s’éloigner vers mon village…

C’est Fatima, la femme d’Ibrahim (qui est également la fille aînée de Tchanka), qui me faisait sortir. Ca me changeait de me faire balader par les hommes ! Elle m’a aidé à faire mes dernières courses nigériennes, et me permettait de m’aérer la tête, moi qui restais cloîtrée dans la maison silencieuse. Je n’avais rien à faire et aucun projet, aucune envie. J’ai horreur des départs qui s’éternisent, mais dans ce pays, pas le choix ! Ca m’a fait cependant plaisir de repasser par Agadez saluer une dernière fois ma première famille d’accueil. En plus, nous avons eu un coup de fil de Mohamed-le-chacal depuis la Libye, et j’ai ainsi aussi pu lui dire au revoir.

Prochaine escale : Niamey…

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